• Nom démoniaque : Filárgyros.

• Âge physique apparent : 35 ans.

• Date de naissance : -

• Nationalité : Démon.

• Tutelle : Démon de l'avarice

• Fonction / Métier : Comptable, conseiller financier.

• Orientation sexuelle: Hétérosexuel

• Particularité : Écrire ici.

• Avatar : Joaquin Phoenix.

"La possession calme l'amour et souvent l'éteint, mais elle ne sert qu'à exciter l'ambition et l'avarice."

Confortablement installé à son bureau, le regard courant sur les les comptes de ses clients le ténébreux laisse apparaître un bref sourire de plaisir. L'avilissement par la possession est sa vocation. Sicaire de Mammon, l'homme s'emploie avec un plaisir manifeste à faire naître le besoin dans les cœurs des mortels, les poussant à amasser encore et encore. Et pourtant, il vous empêche de dilapider ce que vous avez gagné. Car l'avarice est un tyran, elle fait attise le désir, le transforme en passion mais en interdit la jouissance. Comptable et conseiller financier, l'homme est l'un des meilleurs dans son domaine, faisant fructifier les comptes de ses clients jusqu'à l'opulence. Mais l'argent n’achète pas le bonheur, il vous avilit et vous le découvrirez bien assez tôt.

Vous débloquerez votre premier pouvoir infernal lorsque vous aurez amené votre esclave au niveau d'âme damnée. Décrivez votre premier pouvoir ici. Nous ne sommes pas sur un forum où vous devrez combattre à chaque coin de rue, vous pouvez donc vous faire plaisir en choisissant un pouvoir autre qu'offensif. Merci de vous montrer raisonnable sur la puissance du pouvoir, aucun grobillisme ne sera accepté.

Si trouver un premier pouvoir vous pose trop de problème, laissez de côté pour le moment, nous verrons cela ensemble plus tard. Nous avons le temps de voir venir.

Vous débloquerez votre second pouvoir infernal lorsque vous aurez amené votre âme damnée au niveau de démon. Décrivez votre second pouvoir ici. Nous ne sommes pas sur un forum où vous devrez combattre à chaque coin de rue, vous pouvez donc vous faire plaisir en choisissant un pouvoir autre qu'offensif. Merci de vous montrer raisonnable sur la puissance du pouvoir, aucun grobillisme ne sera accepté.

Si trouver un second pouvoir vous pose trop de problème, laissez de côté pour le moment, nous verrons cela ensemble plus tard. Nous avons le temps de voir venir.

L’homme porte lentement une tasse à ses lèvres, dont le contenu encore brûlant s’élève en quelques volutes de vapeurs. Fièrement campé devant la baie vitrée, il admire la vue d’Augusta qui s’offre à lui. Il est calme, attentif et patient, pour lui le contrôle n’est pas une notion abstraite mais une façon de vivre. Sa façon de vivre. Son comportement est distant, presque mécanique, ne laissant transparaître que peu d’émotions. Contrairement à ses congénères, ce ne sont pas ses pulsions qui commandent ses actes, mais ses actes qui commandent ses pulsions. Ô bien entendu, il lui arrive de céder à son envie, démon licencieux, il aime la chair humaine et se complait dans le plaisir mais là encore tout reste contrôlé et surtout, tout reste sous son contrôle. Car l’être est dominateur. S’il sait se montrer discret, obéissant aux injonctions de ses clients, il n’en perd pas pour autant une main mise sous-jacente. Il manipule pour arriver à ses fins et exercer sa tutelle. Tel est son devoir premier et vous pouvez compter sur lui pour ne jamais l’oublier.

Laissant entendre une inspiration, l’homme s’arrache à la contemplation de la ville et laissant courir la pulpe de ses doigts sur le bureau, il le contourne pour s’installer dans son fauteuil. De l’index il presse une touche de son clavier, faisant apparaître les comptes de ses clients. Consciencieux, laborieux même quand il s'agit du travail, l'homme est réputé et reconnu pour son talent. Pointilleux jusqu’à l’excès, ses clients ne peuvent mieux tomber quand il s’agit de faire fructifier leurs intérêts. Mais s’il permet à ses victimes de faire croitre leurs richesses, elles apprennent souvent à leur dépend que la richesse n’achète pas le bonheur.

Du bout des doigts, il insère le bouton de manchette, tirant légèrement sur la chemise pour faire disparaître un pli. L'homme se détaille, scrutant sa tenue à la recherche de la moindre imperfection. D'un geste lent, il remonte les mains sur sa cravate pour en réajuster le nœud. Un dernier regard et il se détourne pour attraper une veste qu'il passe en mouvement calculé. La mise impeccable il s'écarte, vêtu d'un costume noir fait sur mesure, il quitte le dressing, ses richelieu claquant contre le parquet. L'allure formelle mais néanmoins luxueuse, l'homme s'arrête une dernière fois pour récupérer mallette et clefs avant de quitter son domicile.

Le soleil l’accueille, éclaircissant un peu plus ses yeux d'un vert presque transparent. Prenant une inspiration, il accorde un regard à sa montre avant de passer les doigts dans ses cheveux d'un noir de jais, brillant. Comme toujours, sa main dérive tombant contre son corps pour se plonger dans l'une de ses poches. Une cigarette ne tarde pas à se glisser entre ses lèvres, un léger rictus laisse apparaître une cicatrice entre la lèvre inférieure et le nez. Le briquet se fait entendre, il tire une première bouffée. Le ténébreux reprend alors son chemin, se dévoilant de son mètre quatre-vint cinq. Les épaules larges, la silhouette râblée, l'homme en est presque imposant et c'est d'une démarche fière qu'il disparaît au coin de la rue.

• Pseudo : Art'.

• Vous certifiez avoir 18 ans ou plus : Je le certifie.

• Sexe : Masculin.

• Fréquence de connexion : 7 jours sur 7.

• Personnage inventé, Scénario ou Poste vacant ? Personnage inventé.

• Comment avez-vous connu le forum ? Top site.

• Un petit mot ? Écrire ici.

Cette nuit là, le ciel était paré de nuages et l’eau tombait drue sur les rues de Sabbatus, transformant les routes en cours d’eau et faisant fuir les quelques habitants qui vainement avaient tenté d’affronter les éléments. Edward était l’un de ses sots. Le T-shirt blanc trempé et transparent il s’échinait à rentrer chez lui en se protégeant à l’aide d’un journal local. Un bien piètre rempart qui ne le protégeait ni de la pluie, ni du démon qui le convoitait. La rencontre fut brutale et le jeune homme se retrouvait inerte dans un caniveau. Edward n’était plus, son esprit relégué dans les tréfonds de sa pensée, remplacé par celui de l’être qui se nommait Filárgyros. Tel était les débuts du démon dans le Maine, aqueux et pitoyable. Mais la suite allait être bien différente et l’histoire du minable comptable allait se muer en une réussite insolente.

Cela débutait par une reprise en main rapide et brusque. Le passé du comptable ne pouvait se retrouver en travers des aspirations du démon. La compagne était jetée sans la moindre émotion, tout autant que ses maigres possessions. La maison était revendue dans la foulée, ainsi que tout ce qui avait un semblant de valeur. Il n’y avait pas de petit profit pour le démon. Sabbatus dans son rétroviseur, l’être prenait le chemin d’Augusta, une ville qui convenait bien mieux à ses plans. Le comptable s’était transformé, le timoré était devenu dominant. Et ses maigres capacités étaient démultipliés, les comptes et les cours n’avaient plus le moindre secret pour lui et il ne tardait pas à trouver un emploi dans une entreprise d’Augusta, y faisant ses premiers faits d’armes et ses premières victimes.

Disciple de Mammon, la possession matérielle était son crédo. Posséder c’était irriter le désir et il ne se privait pas de susurrer cette envie aux pauvres êtres éphémères qui le côtoyaient. Il n’y avait rien de plus beau que la possession car elle n’avait aucune limite, il convenait simplement d’amasser encore et encore. Et doué comme il était ce n’était pas un problème. Magicien des chiffres, il maniait ses derniers comme un musicien et son instrument. Les tordant même pour mieux arriver à ses fins. La misérable vie d’Edward était désormais bien loin, son minuscule placard c’était transformé en un imposant dressing, ses quelques frusques s’étaient mués en des costumes taillés sur mesure. Sa réussite faisait partie de son charme et son charme était l’un de ses outils pour faire succomber ses victimes.

Il avait d’ailleurs un gout pour les rebuts, offrant aux pauvres la chance ou malchance de goûter à la richesse, d’en découvrir toutes les sensations et privilèges mais aussi et surtout de connaître l’avarice. Mais n’était-ce pas pour cela que les humains le mandaient ? Être tirés de leur état précaire et d’enfin savourer la richesse qu’ils pensaient mériter ? L’humain était si aisément manipulable et c’était un plaisir sans fin que de les mener sur cette voie parée de richesses qui jamais ne les rendraient heureux.

L’entreprise devenant un frein à ses projets le fiélon ne tardait pas à la quitter pour ouvrir son propre cabinet dans l’une des rares tours d’Augusta. Dire que les humains s’imaginaient qu’en se rapprochant du ciel, ils s’approchaient aussi du paradis, ils risquaient de bien vite découvrir la vérité à leurs dépens. Aujourd’hui le démon jouait dans la cour des grands et si ses projets dans le Maine semblaient évoluer au mieux, il lui restait encore à s’élever au sein des siens.